Lanoblesse papaleest lanoblesseduSaint-Siège, mais ce dernier ne confère plus de titres de noblesse depuis le debut du XXème siècle.
La noblesse écclesiastique est une catégorie plus large qui peut inclure les titres conférés par d’autres institutions légitimes telles que les patriarcats orthodoxes.
En France, les titulaires de titres écclesiastiques ne peuvent devenir membre de l’ANF, sauf si le titre en question avait été admis en France sous la monarchie ou l’Empire.
Christopher, 1er comte de Paus(1862–1943), unnorvégienconverti au catholicisme romain, unchambellan papalet un parent d’Henrik Ibsen, a reçu le titre decomtepar lepape Pie XI.
Histoire
Comme beaucoup d’autres pays européens, lesÉtats pontificauxsous lajuridictiontemporelle du Pape avaient une noblesse territoriale, et alliés et mariés avec la noblesse d’autres États italiens.
Avant 1870
Du XVe au XVIIIe siècle, diverses familles influentes de toute l’Italie accédèrent à des postes de pouvoir par l’élection à la papautéd’un membre de la famille ou furent élevées au rang de noblesse grâce à la promotionecclésiastique. Ces familles se mariaient librement avec la noblesse aristocratique. Comme d’autres familles nobles, celles qui avaient à la fois le pouvoir papal et l’argent pouvaient acheter descomunesou d’autres parcelles de terre et ouvrir ainsi la voie à l’élévation des patriarches de la famille et d’autres parents à des titres nobles. Ont été nommés Patriarches Héréditairesduc,marquiset même leprincede divers 16e et 17e siècleprincipautés. SelonRanke:
SousInnocent X, il y eut pendant un temps considérable, pour ainsi dire, deux grandes factions, ou associations de familles. LesOrsini,Cesarini,Borghese,Aldobrandini,LudovisietGiustinianiétaient avec lesPamphili; tandis que contre eux, était la maison deColonnaet leBarberini.- Leopold von Ranke,L’histoire des papes
Les papes élevaient généralement les membres de familles éminentes au rang decardinal, en particulier les deuxième et troisième fils qui, autrement, n’hériteraient pas de titres et de terres héréditaires. Les papes ont également élevé les membres de leur propre famille – en particulier les neveux – au rang spécial decardinal-neveu. Les familles éminentes pouvaient acheterdesbureaux decurépour leurs fils et le faisaient régulièrement, espérant que le fils gravirait les échelons de l’Église pour devenirévêquecardinal, ou même pape, à partir duquel ils pourraient dispenser d’autres titres et positions d’autorité à d’autres membres de la famille.[1]
La période du 15ème au 18ème siècle était célèbre pour le népotisme papal et de nombreuses familles, telles que les Barberini et Pamphili, ont grandement bénéficié du fait d’avoir un parent papal. Des familles qui étaient auparavant limitées aux entreprises agricoles ou commerciales se sont retrouvées, parfois en seulement une ou deux générations, élevées à la noblesse romaine lorsqu’un parent a été élu au trône papal.[1]L’Italie moderne est parsemée des fruits de leur succès – diverspalazzifamiliaux restent debout aujourd’hui comme un témoignage de leur ascension parfois fulgurante au pouvoir.
1870–1946
Après que le Royaume d’Italie a annexé les États pontificaux et capturé Rome en 1870, le nouveau royaume a reconnu la noblesse existante sur son nouveau territoire. Le pape est resté un « prisonnier au Vatican » autoproclamé , soutenu par la soi-disant « noblesse noire » des familles qui sont restées fidèles à la papauté plutôt qu’à la monarchie italienne. Le traité du Latran a mis fin à ce différend.
A l’occasion de la signature des accords du Latran de 1929, le gouvernement italien reconnaît la souveraineté du Saint-Siège et confirme le pouvoir du pape d’accorder des titres nobles. Il a également reconnu les titres accordés par le Pape jusqu’à cette date et tous les titres futurs comme équivalents aux titres nobles du Royaume d’Italie. Cette règle est restée en vigueur jusqu’à l’ abolition de la monarchie italienne en 1946 . En 1969, le Conseil d’État italien a déterminé que la disposition du Traité du Latran concernant la reconnaissance des titres pontificaux incorporée dans la Constitution italienne était toujours valide et que leur utilisation en Italie était donc toujours licite. Cependant, aucune disposition n’a été prise pour leur utilisation dans les passeports , cartes d’identité ou registres d’état civil italiens .
Depuis 1946
Peu de titres pontificaux, autres que la noblesse personnelle obtenus par nomination individuelle dans les divers ordres pontificaux équestres , ont été accordés depuis l’élection du pape Jean XXIII en 1958. En 1968, Paul VI a réformé la cour papale via la lettre apostoliquePontificalis Domus, qui a réorganisé la cour dans la maison pontificale . A cette époque, il déclara également que la noblesse papale ne serait plus un corps constitutif de la Maison pontificale.
Bien que la coutume de conférer des titres nobles tels que prince , duc , marquis , comte et baron ait depuis pratiquement disparu, le pape Jean-Paul II ennoblit plusieurs personnalités au cours de son pontificat, comme le pape Benoît XVI , par l’intermédiaire de la Secrétairerie d’État du Vatican.
Jean-Paul II a accordé plusieurs titres nobles à des compatriotes polonais au début de son pontificat, mais tranquillement et sans qu’ils soient publiés dans les Actes du Siège apostolique .
Les papes continuent de décerner régulièrement des chevaliers et des médailles du mérite, qui ne confèrent pas le statut de noblesse titrée, à l’exception de comte du palais sacré du Latran .[2]
Structure
Titres
La noblesse papale englobe les titres de prince , duc , marquis , comte , vicomte , baron et chevalier .
Comtes et comtesses papales
Comte / Comtesse est l’un des nobles titres accordés par le pape en tant que souverain temporel, et le détenteur du titre est parfois officieusem*nt connu sous le nom decomtepapal/comtesse papaleou moins en tant quecomteromain/comtesse romaine, mais surtout en tant quecomte/comtesse. Le titre comital, qui peut être à vie ou héréditaire, a été décerné sous diverses formes par les papes et les empereurs romains depuis le Moyen Âge, et le pape a continué à accorder le comital et d’autres titres nobles même après 1870, lorsque les États pontificaux étaient pris du pape.
Les récipiendaires de ces honneurs comprenaient à la fois des Italiens, en particulier des proches de la papauté (dont certains étaient / sont des parents papaux), et d’éminents catholiques non italiens, dont le ténor irlandais John McCormack , le financier américain George MacDonald, la philanthrope américaine Katherine E. Price , et Rose Kennedy (mère du président américain John F. Kennedy ). L’Américain Francis Augustus Macnu*tt était un marquis papal et l’Argentine Mercedes Castellanos de Anchorena était une marquise papale, et dans les années 1920, Geneviève et Nicholas Frederic Brady de New York ont obtenu des ducs papaux . Titres nobles pontificaux, comme le marquis Silva de Balboa , également comte d’Urquijo . L’entréemotu propriodans les ordres pontificaux équestres de chevalerie, est dans le don personnel du pape, et l’octroi de ces titres n’est pas consigné dans les Actes du Saint-Siège.
Comte du Palais Sacré du Latran
Le titre «Comte du Palais Sacré du Latran » est un honneur qui est accordé «d’office» et «ad vitam» à ceux qui ont été créés chambellans pontificaux (maintenant appelés Messieurs de Sa Sainteté) en tant que préposés à la Cour Pontificale . En outre, l’honneur a été accordé collectivement aux chapitres espagnols de l’ Ordre du Saint-Sépulcre , les seuls chapitres purement nobles de l’ordre. Leurs membres bénéficient de plusieurs privilèges héraldiques en plus du droit d’utiliser le titre Comital. Cette tradition remonte à la Reconquista , dans laquelle l’Ordre a joué un rôle important. Selon l’expert héraldique Lord Manuel de Mata, les membres espagnols de l’Ordre sont autorisés à utiliser à la fois le titre complet de comte du palais sacré du Latran ainsi que le titre de comte avant leurs noms. Les droits ont été enregistrés dans les «Memorias de la Academia Mallorquina de Estudios Genealógicos» et approuvés par le roi Alfonso XIII d’Espagne .[3]
Maisons nobles
Exemples de maisons nobles italiennes de la papauté:
Voir également
- Noblesse d’Italie
- Garde noble (Vatican)
- Prince Assistants au trône papal
- Ordres papaux de chevalerie
Les références
- ^ un bLeopold von Ranke (2009), Histoire des papes; leur église et leur état , Volume III, Wellesley College Library
- ^Philippe Levillain, éd. John W. O’Malley, tr.La papauté: une encyclopédie(2002) vol. iisv«Noblesse, romaine».
- ^de Mata, Manuel (1955). «Breve resena de la Orden del Santo Sepulcro presentada un SM el Rey D. Alfonso XIII le 25 juillet 1904 por el Excmo. Sr. D. manuel de Mata».Memorias de la Academia Mallorquina de Estudios Genealógicos(en espagnol).1–4: 136–143.
